Auteur: lesenegaulois (196.207.223.---)
Date: 18-06-09 23:00 >>> RĂ©pondre Ă ce message
mort de rire
Vous l’avez certainement remarqué, ça n’a pas pu vous échapper, ou alors vous y êtes tellement habitués que ça ne vous fait plus aucun effet… En tout cas, moi qui viens d’ailleurs, je peux vous dire que je suis toujours aussi surprise de l’énorme propension de nos compatriotes (mâles, il va sans dire), de leur tendance très fréquente à se tenir la zézette, et/ou les roubignolles, à se les tenir ou à se les gratter d’ailleurs ?
Ou encore tout simplement à se la caresser ? Difficile à dire, je n’ose y regarder de plus près. Beaucoup se la tiennent à deux mains, comme si elle allait tomber, c’est sans doute en réaction aux pratiques, dont on a tant parlé il y a quelques années, des voleurs de sexes. Mieux vaut mettre les mains dessus, on ne sait jamais, plutôt que de serrer la pince à n’importe qui, ce quidam pouvant s’avérer faire partie de la secte dévastatrice des voleurs de quéquette.
D’après ma copine JFB, ils seraient la plupart du temps en train de se les gratter, pour la bonne raison qu’ils seraient envahis, beaucoup plus souvent qu’il n’y paraît, de… morpions, ces sacrés vieux morbaques, si prompts à squatter une touffe de poils chaude et conviviale, de préférence un peu crade. Ainsi, l’Homus Senegalus, donc, serait rempli de ces petites bestioles ? Et s’ils avaient des morpions, les femmes les attraperaient, forcément, or je ne croise jamais de membres de la gent féminine en train de se gratter leurs zones intimes. Cette réponse ne me satisfait donc pas entièrement.
Mon amie K, elle, argumente que lorsque nos homologues masculins grossissent, leurs slips sont trop serrés, d’où le recours aux mains pour se tripoter les parties ? J’avoue que là encore, je suis sceptique. La plupart des hommes que j’ai croisés dans la rue, la main dans le sac si je puis dire, étaient des Sahéliens pur jus, longs et minces, pas un poil de graisse. D’autres arguent que les dessous se salissent vite avec la transpiration, à cause de la chaleur, je reste sceptique là aussi, et je ne pense pas que ce trait culturel se retrouve dans tous les pays chauds, du moins j’en doute.
Autre possibilité, nos compatriotes du sexe dit « fort » (ah ah ah !!!) auraient fréquemment besoin de se soulager, comme on dit poliment, pour signifier qu’ils ont envie de pisser. Or, comme nous le savons, notre capitale bien-aimée n’est absolument pas conçue pour les besoins naturels de nous autres pauvres hères. Dès qu’on met un pied hors de chez soi, pas ou peu de cafés avec WC (pour les consommateurs uniquement bien sûr !!!), aucune pissotière publique, rien…. Encore, lorsqu’on est sur la route, bordée de brousse, on peut toujours trouver un petit coin tranquille et sans passants, qui ne l’a pas expérimenté ? Mais en ville, en plein jour, même si les chauffeurs de taxis (entre autres) n’ont aucun scrupule pour se garer en plein centre ville ou au bord de la Corniche et faire leurs besoins (TOUS !) au vu et su de centaines de voitures et de passants, d’autres hésitent encore, malgré tout c’est un peu osé, de montrer ses parties intimes, comme ça, devant tout le monde, de se découvrir le bas, devant et derrière, sans aucune gêne. Non, décidément, seuls les taximen et quelques clodos ont cette audace.
En d’autres contrées, d’autres cultures, il est mal élevé, impoli, de se gratter les bijoux de famille en public, ici je ne sais pas, mais il est pour le moins désagréable, quelle que soit la culture, d’envisager de serrer la main à quelqu’un qui a les siennes collées sur son bas-ventre donc qui est soit sale, soit dans le meilleur des cas va être sale dans quelques minutes lorsqu’il se sera pissé dessus !
Donc les hommes dont il est ici question seraient pris d’une invincible envie de « verser de l’eau » (comme on dit joliment en wolof) et, désespérés, se tiendraient l’appareil verseur à deux mains afin d’atteindre, au mieux leur domicile, au pire un coin tranquille, en un mot de trouver une solution. Et pourtant, à côté de ça, ils marchent si lentement, traversent la chaussée, les deux mains collées sur la chose, sans se presser, s’arrêtant généralement en plein milieu s’ils aperçoivent une voiture au loin. Mais pour rien au monde ils retireraient leurs mains de leur tout-puissant appareil sexuel. Peut-être aussi qu’ils boivent trop, nos concitoyens ? Trop de bière, astafurlaa !, trop d’eau et de boissons diverses et bien entendu sucrées, d’où l’envie de pisser ?
Dernière possibilité, nos amis les Sénégalais mâles qui pratiquent si fréquemment ce geste, grands Saï saï devant l’éternel, en marchant dans les rues de nos villes, ne peuvent s’empêcher de croiser tant de belles filles, jongoma et diriyanké, de tous âges et de tous gabarits, avec des wong et des backside si attirants, que direct ça leur fait de l’effet, et bienséance oblige, il leur faut cacher l’objet incontrôlable qui les fait agir, penser, et donc leur impose d’être retenu des deux mains, ce petit objet habituellement mou et peu encombrant, qui pourtant fait la loi dans ce bas monde.
Quoi qu’il en soit, on peut être porté à croire que les Sénégalais sont encore une fois très forts et très malins. Il n’y a qu’à voir les rappeurs américains pour constater la mondialisation du phénomène de grattage de couilles. Finalement, nous sommes des pionniers !
|
|